Les mondes d’ici

Avec Yaping Wang : Yangqin — née à Taipei, Dramane Dembélé : Tambin et Cora — né à Abidjan, Adel Shams el din : Riqq — né au Caire, Lucie Taffin : Accordéon — née à Paris, Hu’o’ng Thanh : Voix & Danbau — née à Saigon, Alexeï Aïgui : Violon — né à Moscou, Pablo Nemirovsky : Bandoneón — né à Buenos Aires, Ramón López : Batterie, Tablas — né à Alicante, Mike Ladd : Voix — né à Boston, Katsura CreaSion : Shakuhachi — née à Niigata, Didier Petit : Violoncelle, conception & réalisation — né à Reims

Olivier Darné — artiste et gardien d’abeilles — invité spécial

Cet ensemble forme un lieu de frottement lumineux porté par des cultures musicales se trouvant rarement dans un même endroit. Une orchestration dont l’instrumentation colorée invente une complémentarité au plus proche de la mondialité. Dans les Mondes d’Ici, tout se joue entre l’intégrité musicale de chacun.e. et le désir d’une invention commune.

Création coproduite par la compagnie D’un instant à l’autre, Basta et le Festival Sons d’hiver, avec le soutien du Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry, du Comptoir de Fontenay-sous-Bois, de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté, du département du Val de Marne, du CNM, et de la Spedidam.

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Lucie fait la rencontre de Didier Petit, violoncelliste et improvisateur. À deux, Soleils de la Lune, ils donnent quelques concerts d’improvisations libres, puis se retrouvent en quartet avec Morgane Carnet et Guillaume Roy pour l’émission À L’improviste.

 » Didier Petit (violoncelle), Lucie Taffin (accordéon), Morgane Carnet (saxophone) & Guillaume Roy (alto)
« Ceux qui me connaissent savent le goût immodéré que je peux avoir pour l’orchestration, le mélange des timbres et  des couleurs, mais aussi le mélange des genres et des gens. Tous les mélanges amènent de la richesse et de la vie, et la musique en a toujours profité.
Dans cette proposition ; deux soufflantes et deux frotteurs. Voyons voir ! 
Lucie Taffin, accordéoniste, est une musicienne du clair obscur : elle illumine le souffle profond de son accordéon.
Morgane Carnet est une musicienne jubilatoire : elle fonce avec le souffle grave de ses saxophones.
Guillaume Roy est un musicien baroque qui joue son époque : son alto est un terrain de timbre éblouissant.
Réunir ces trois là en ajoutant une pointe de violoncelle, le tout dans des improvisations frontales, amène une explosion de palettes sonores à faire pâlir un électronicien.
De l’orchestration, je vous le dis ! »
Didier Petit »

À propos du duo Soleils de la Lune
« Lucie Taffin est une musicienne du clair-obscur. Elle illumine le souffle
profond de son accordéon. Didier Petit est un musicien de la gravitation
légère, il anime les vibrations célestes de son violoncelle. Tous les deux ils
nous parlent, pas à pas, du temps qui passe, entre le plein et le vide, entre le
soleil et la lune, entre l’impalpable et le touché. Leur voix se lèvent dans une
soufflitude de frottements qui forgent des mélopées incroyablement
chantantes, parfois aux confins des murmures, d’autres fois dans une
musique large et pleine. C’est une musique qui nous chante comme si elle
avait toujours été là depuis toujours. »